Marie-Alice est partie une semaine à New York, a parcouru la grosse pomme, et a fait un nombre incalculable de photos de street art… Contrairement à la France où les gens qui font de la street sont souvent condamnés par la justice, parce qu’ils sont accusés de dégrader l’espace public, New York offre aux graffeurs de véritables espaces qui leur sont dédiés pour exprimer leur talent et leur créativité. Cela fait partie de l’identité de la ville. Malice a pu aller flâner à Williamsburg, quartier branché de Brooklyn, situé sur l’East River. On y trouve beaucoup d’anciennes fabriques et d’entrepôts, prêt à revivre grâce aux « urbans painters ». Les murs y sont bondés de fresques, à croire que le premier Musée de New York, c’est la rue! Obey, JR, Roa, Triston Eaton, Pixel Pancho… Il y a une véritable culture du graffiti. En plus des initiatives artistiques, de grandes enseignes ( Apple, Levis, Netflix etc.) passent régulièrement commande à des « street-artists » pour de la publicité peinte, à même les briques. Le rendu est incroyable, de loin vous croyez voir une photo en 4×3. Il faut le reconnaitre, le street art en France est de moins en moins timide, notamment grâce au 1% artistique qui permet à des artistes de s’exprimer en toute légalité sur des immeubles rénovés, ou à des lieux dédiés comme le Pavillon des Canaux. Nous ne ressemblerons jamais à New York, nous n’avons pas la même architecture, la même culture, et sommes encore bien loin d’accepter et d’admirer cet art libre et un peu rebelle dans l’âme ( la récente condamnation de « monsieur Chat » pour avoir dessiné sur un mur de la Gare du Nord est un bon exemple), mais petit à petit, le street art s’exprime, s’expose même. Pour ceux qui sont » fan », le premier musée du street art en France a ouvert ses portes samedi 1er octobre au sein de l’école 42. En attendant, admirons leur talent de l’autre côté de l’Atlantique !
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