Un beau jour de décembre, Benoit est parti à Triberg, en Allemagne. C’est un charmant village, on peut y admirer les plus hautes cascades de l’Allemagne, visiter la tour Stöcklewald, qui offre un panorama magnifique sur le Jura et les Alpes, et on peut également perpétuer la tradition locale en repartant avec un coucou !
Un coucou ?! Mais oui, vous savez bien, c’est une horloge à poids dans laquelle apparait à chaque heure ou demi heure un oiseau mécanique imitant le chant de l’oiseau du même nom ! Désuet ? Non ! Folklorique ? Un peu ! Toujours est-il que Benoit revint avec un splendide coucou rouge qu’il s’empressa d’accrocher dans les bureaux de l’agence. Et c’est fièrement que le volatile s’est mis à égrener les heures et demi-heures, ponctuant le lundi 12 décembre, période de travail intense qui demande une importante concentration… Mais voilà, un coucou, même si ça piaille comme un piaf, ça reste une horloge…. Et donc ça se remonte !
Le mardi, pour éviter que le coucou ne soit aphone, Benoit s’approcha donc de son trophée germanique. Il tira sur les chaînes pour faire remonter les poids…. Et là PATATRAS !! Le coucou, ce malfaisant, venait de se décrocher et de finir sa course sur le crâne de Benoit ! Branle bas de combat à l’agence : Benoit sanguinolent, un peu sonné, se laissa conduire aux urgences, tandis que le coucou, triomphant, intact, fut abandonné au sol comme le criminel honteux qu’il était !