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le marathon des Musées (suite)

L’été est presque là et tandis que certains en profitent pour lézarder au soleil, Benoît continue son marathon des musées.

Nous démarrons donc avec une visite à la Fondation Cartier pour l’exposition Autophoto. Consacrée aux relations entre la photographie et l’automobile, l’exposition regroupe 500 œuvres de 100 photographes originaires des 4 coins du monde et propose de regarder autrement l’histoire de l’automobile, pour mettre en avant la façon dont elle a modifié durablement notre environnement. C’est une très belle expo, autant en raison du choix des images que de la scénographie, qui est fluide. Le seul petit bémol est l’impossibilité justement d’y faire quelques photos…

Pour la 2eme exposition, nous partons au musée Jacquemart André y voir  » de Zurbaran à Rothko », qui présente une sélection d’œuvres de la collection d’Alicia Koplowitz. Les 52 œuvres exposées retracent les choix de la collectionneuse espagnole qui parcourt depuis plus de 30 ans le monde de l’art et nous permet de partager ses émotions esthétiques. On peut contempler des toiles de Goya, de magnifiques portraits,  une toile de Zurbarán, ou encore des Tiepolo. Enfin, si une œuvre pouvait justifier à elle seule le déplacement, on opterait sans hésiter pour le superbe Van Dongen, vous ne pouvez pas le rater ! Sublime.

Un petit détour par l’atelier Modigliani, rue de la Grande Chaumière, qui pour une fois était ouvert à la visite. Un passage éclair devant Notre Dame, pour une scène ultra kitsch, typique du quartier : les mariés japonais en train de se faire photographier, et on file à la galerie Thaddeus Roppac, perdue à Pantin dans un endroit un peu compliqué à trouver !

Et pourtant, la quête vaut largement que l’on prenne le temps d’aller jusque là-bas !

Thaddeus Roppac est un des plus grands collectionneurs d’art contemporain, il expose actuellement des œuvres de Georg Baselitz, 5 groupes d’œuvres qui se rattachent au cycle intitulé Avignon et aux autoportraits fragmentés que l’artiste avait montrés à la biennale de Venise en 2015. En un seul mot, on dira juste :  » Magnifique  » ! L’exposition est épatante, la scénographie, toute simple, est très belle et il se dégage du lieu une sorte de magie, un « Genius loci  » qui envoûte littéralement. C’est notre coup de cœur de ce marathon !

Il vous reste encore un peu de souffle ? On termine par l’exposition Penck, rue Pastourelle, non sans s’être attardes sur un blason du 14eme siècle au détour d’une rue. L’exposition est devenue un hommage, puisque l’artiste a récemment disparu, et nous vous conseillons donc d’y courir avant sa clôture ! On peut y découvrir toute la tension, la colère qui habite l’œuvre de Penck. Son style, fait de figures rugueuses, primitives, dégage une tension bouleversante.

Alors, à votre tour, par quelle expo allez-vous commencer ?